Et s'il fallait tout simplement revoir les techniques managériales et la culture du leadership en entreprise pour entretenir de meilleurs rapports au travail ? Pour en parler, nous recevons Marine Balansard, experte de la prise de décision et co-auteur des ouvrages de “Décider ça se travaille” (2019) “Les super-pouvoirs des dyslexiques en entreprise” (2024) chez Eyrolles
Par Marine Balansard, directrice générale de Ariseal, coauteure de « Décider ça se travaille » (Eyrolles). Rien ne semble plus naturel aux décideurs que de trancher, c'est même leur raison d'être. Décider, c'est faire le deuil d'options possibles pour n'en privilégier qu'une. Franchir le Rubicon génère une fatigue physique, si bien que certains hommes et femmes réduisent drastiquement le nombre de décisions à prendre pour optimiser l'exercice du pouvoir .
Devant désormais se comporter en coach et psy - en plus du reste -, le manager a la charge de faire grandir ses équipes, de s'assurer de leur bien-être et de créer la confiance dans un monde très incertain. Autant de décisions à prendre, parfois sans véritable marge de manoeuvre. Comment réagir lorsque des accords collectifs de télétravail réduisent la décision managériale au choix des jours de présence au bureau ? Quel champ décisionnel reste-t-il aux managers ? Sont-ils en mesure de décider comme auparavant ? Pour les aider, au moins trois pistes gagnent à être explorées.