Peut-on prendre aujourd’hui des décisions réussies sans confiance ?
La confiance, ou devrait-on évoquer les confiances ?
Clé indispensable pour ouvrir les portes de la performance… individuelle comme collective.
C’est la confiance qui donne le pouvoir d’oser. Le pouvoir de se mettre en risque. Le pouvoir d’avancer dans l’incertitude, pour faire la différence.
Confiance dans ses ressources personnelles pour des décisions individuelles réussies
Peut-être connaissez-vous ce mécanisme que l’on appelle l’impuissance apprise? Ce si puissant découragement expérimenté par l’être humain quand il ne croit pas (ou plus) qu’il peut réussir. Il a été mis en exergue dans les années 70 par le psychologue américain Martin Seligman. Dès lors qu’il expérimente l’échec, notre cerveau est moins prêt à se mobiliser pour chercher la solution…. et, comparé à un groupe test qui lui n’a pas été mis en situation d’échec sur la même tâche, la performance est très nettement diminuée. Il a perdu confiance.
Voilà pourquoi, la confiance dans ses propres ressources, ou encore la croyance que l’on est en mesure de créer la solution adaptée à une situation nouvelle est essentielle à notre performance. Elle agit comme un activateur de mobilisation desdites ressources.
La confiance en soi, ce n’est pas être certain de réussir parce qu’on sait qu’on sait (comme par exemple être certain que 2+2=4), c’est au contraire une intime certitude qui permet de se lancer dans ce que l’on ne connait pas, parce que l’on croit en notre capacité de réussite.
Charge à nous de l’entretenir, pour nous-mêmes et pour les personnes qui interagissent avec nous. Car elle se construit et se nourrit, avec des expériences dont on sait tirer les apprentissages, avec la confiance qui nous est offerte par les autres, avec des réalisations que l’on peut admirer au sens propre, avec de multiples petites décisions qui en construisent de plus grandes, avec l’habitude de prendre la responsabilité de ses actions.
Confiance les uns dans les autres pour des décisions collectives réussies
Dans l’étude « le projet Aristote » menée en 2012 pour identifier les facteurs clé de réussite parmi les équipes de Google, les équipes de Julia Rodosky, ont découvert que la qualité des individualités qui composent l’équipe est secondaire dans la performance de cette dernière. Ce sont plutôt les modes de fonctionnement de celle-ci qui font la différence, et tout particulièrement le climat de confiance qui y règne.
En effet, les deux premiers critères discriminants identifiés sont :
– la sécurité psychologique, c’est-à-dire le fait de se sentir en confiance pour exprimer son avis sans avoir peur d’être jugé
– la dépendance les uns des autres, c’est à dire la capacité à s’engager les uns pour les autres… qui se traduit par la confiance que les uns et les autres ont dans la parole de l’autre et dans le fait que tous poursuivent un projet commun.
Confiance dans le projet pour des décisions alignées
Parce que pour décider dans l’incertitude, au-delà des ressources, il faut avoir un cap, un horizon. Et que cet horizon doit appartenir au décideur. Soit personnellement, soit parce qu’il s’est approprié un projet collectif. Colonne vertébrale de ses décisions, il servira autant à trancher entre des options également valables, qu’à obtenir l’adhésion en exerçant un leadership du sens.
Confiance sous toutes ses acceptions donc, permettant à la fois de se mettre en risque et de compter sur les autres pour une réussite collective
Là encore, il ne suffit pas de la décréter pour qu’elle existe.
La confiance s’offre… elle se mérite aussi, elle se nourrit par des modes de fonctionnement qui y sont propices, par la valorisation de l’intelligence collective, par le sens donné au projet commun.
Découvrez 4 grands leviers pour donner accès et nourrir la confiance au sein d’une organisation
– le choix et le développement des personnes
– la qualité des relations interpersonnelles
– les moyens matériels
– la culture de l’organisation
Activez-les pour transformer le monde !
